Le charme de la ville de Phnom Penh

Le Cambodge, avec sa culture distincte, ses grands trésors archéologiques, sa variété de paysages et une histoire récente troublée, est, à bien des égards, le plus enchanteur des états indochinois. Et, s’il existe un endroit représentant son esprit, Phnom Penh, sa capitale, en est le meilleur représentant. Aujourd’hui, Phnom Penh s’est largement rétabli suite aux années d’agitation et de négligence conséquente où les voyageurs découvrent rapidement que la ville a sû conserver un charme par excellence.

Rituel colonial

Une des dernières capitales ayant préservée avec succès l’authenticité de l’Indochine coloniale, elle est dominée par le cyclopousse (version indochinoise du pousse-pousse) et le tonga tiré par les motos. Le premier jour, la capitale cambodgienne peut paraître plutôt désordonnée. Cependant, il ne vous faudra pas longtemps avant de découvrir la beauté passée et le charme de son peuple.

En dépit d’être un pays relativement moins enclin, les Cambodgiens ont accordé la priorité à l’aspect de leurs villes, rénover sa belle architecture coloniale avec de nouvelles couches de plâtrage et des manteaux de peintures lumineux. Dans le même temps, Phnom Penh a maintenu une échelle humaine devenue très rare dans les villes partout ailleurs dans le monde. Il n’y a pas de gratte-ciel pour vous cacher le soleil, la pollution industrielle est pratiquement absente. Les majestueuses tours khmères et les villas françaises colorées entourant le palais royal créent une scène cinématographique avec les cafés dans les coins des rues.

Pagodes et palais

Depuis la terrasse de votre hôtel, vous découvrirez sans aucune doute que la ville abrite de nombreuses pagodes et temples dont le célèbre Wat Oualom qui n’est jamais bien loin. N’oubliez pas d’aller visiter Wat Phnom, située sur une petite colline (autour de laquelle la ville a été construite à l’origine) et découvrir la population locale mélanger ses rituels religieux avec des divertissements familiaux dans le complexe du temple bouddhiste. Les Cambodgiens souriants et serviables ne manqueront pas à vous guider.

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La promenade au bord de la rivière attire des centaines de familles locales le week-end et les vacances, et c’est véritable idéal pour les promeneurs en quête d’un peu de fraicheur. Juste en face, se trouve le Palais Royal, maintenant un musée et qui accessible au grand public. À l’intérieur du complexe, il y a quelques palais brillants et des salles du trône, des pagodes et d’autres structures. Des scènes superbement décorées de fresques du Ramayana dans le corridor périphérique invitent les visiteurs à la Pagode d’Argent, un sanctuaire doté de centaines d’images de Bouddha, son plancher pavé de près de 6 000 kilogrammes d’argent et un Bouddha émeraude d’une valeur inestimable.


Connexion française

Malgré son style cambodgien généralement traditionnel, le palais était une création coloniale, construite après que la France ait déclaré un protectorat sur le pays à la fin du XIXe siècle, imposant sa vision de la vie urbaine comme elle l’avait fait dans d’autres centres d’Indochine. Cette vision se retrouve dans les longues avenues bordées d’arbres de la ville et une architecture de stuc, des fenêtres aux persiennes vertes, des coupoles et des toits mansardés. En effet, les principaux boulevards de la ville s’appellent la France, Charles De Gaulle et Narodom et, à leur point de rencontre, se trouve le monument de l’Indépendance, une version indochinoise de l’Arc de Triomphe à Paris.

Le musée national, un autre bâtiment impressionnant de style khmer français est intéressant pour sa richesse extérieure et sa richesse culturelle à l’intérieur. Il a une collection impressionnante de statues khmères et d’artisanat qui remontent au temps pré-Angkor.

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